

Tout d'abord la vendange : accomplie en quelques jours grâce à une équipe d'élite sur-entrainée, les décorations (grappes d'or, grappes d'argent, sécateur de plomb..) ont plu sur les torses bombés de ces fiers mercenaires qui ont pu partir se reposer avec la tête haute et l'esprit apaisé de ceux qui ont accompli leur travail avec courage et abnégation !
Les raisins étaient d'une qualité et d'une maturité parfaites. Seule ombre au tableau, les volumes ne sont pas au rendez vous. Que voulez-vous ma bonne dame, il n'y a plus de saisons et la météo de cette année aura mené la vie dure aux vignes et notamment au gamay qui n'a que moyennement apprécié la sécheresse. La seule chose à espérer désormais : plus gamay ça !


Oui, tout cela est très beau, mais quid de la mousse du titre ?
Et bien, la méthode traditionnelle a effectué une prise de mousse sans faille. Une réussite donc, pour un vin qui, après son année de repos sur lattes, devrait sortir le bout de son goulot pour l'automne 2018. En attendant, et c'est là la partie la plus difficile du métier de vigneron, il faudra goûter et re-goûter. N'est pas viké qui veut et cent fois il faudra remettre l'ouvrage sur le métier, décapsuler, tire-bouchonner, remplir, vider...Que de labeur en perspective.
Néanmoins, et puisque l'année touche à sa fin, excellentes fêtes à tous ceux qui liront ce message ! (cette année ou les années suivantes)
La suite en 2018 !